x-Les droits de l'enfant ? ... Justice à 2 vitesses
"J’ai déjà rencontré le
cas d’adolescents dont la maman était morte par la faute du papa.
Même si les faits n’avaient pas été qualifiés de meurtre, les jeunes adolescents m’ont
supplié, lors de leur audition, de ne pas déchoir leur papa de l’autorité parentale."
Dixit Luc PASTEGER Juge de la Jeunesse - Liège
http://www.droitdesjeunes.be/fiches/Actes%20du%20colloque%20sur%20la%20tutelle%20du%2023%20novembre%202009.pdf
"J'ai rencontré des adolescents qui m'ont supplié ..... "
Ils ont eu bien de la chance ces adolescents ! Ma fille n'en a pas eu autant.
Mais bon, ce n'est qu'une fille .... un être inférieur qui plus tard sera juste bonne à faire le ménage.
Ma fille, elle, et ce malgré qu'elle ait été convoquée n'a pas pu être entendue !
Elle été jetée hors de la salle d'audience.
Motif invoqué :
"L'enfant n'a pas pu être entendue par le Tribunal. L'enfant n'étant pas dans un état psychologique le permettant " ( extrait repris mot pour mot sur le jugement)
Elle pleurait ..... !
Le stress, l'émotion, la peur de ce qui allait lui arriver.
Impressionnée de se retrouver seule dans cette salle d'audience.
Elle pleurait ....
Elle avait 13 ans.
Elle pleurait, sentiment rien de plus humain pour exprimer sa peur.
Ses pleurs dérangeaient ... elle a été priée de quitter la salle.
Pourtant c'est d'elle qu'il était question.
De sa vie, de son avenir, de sa famille.
Tu sais ce que la petite aurait dit juge si elle avait eu le droit de s'exprimer ?
Qu'elle souhaitait faire comme avant. A temps égal chez papa et chez maman !
Oui juge, c'est qu'elle souhaitait !
Si tu lui avais posé la question elle t'aurais dit que maman ne lui avait jamais fait de mal.
Que sa maman s'atait toujours occupée d'elle, qu'elle avait tout ce dont elle avait besoin.
Que sa maman ne l'avait jamais privée de voir son papa.
Qu'elle aimait sa maman autant que son papa.
Mais elle n'en a pas eu le droit ......
Est-ce que ça aurait changé quelque chose si la petite avait pu s'exprimer ?
Je pense que oui.
Le jugement a donc pu être rendu sans le moindre obstacle.
Ma fille a été retirée de mon domicile et celui-ci a été attribué chez son père.
J'ai perdu le droit d'exercer mon rôle de maman.
Retrait des allocations familiales, obligation de paiement d'une pension alimentaire au père.
Un droit d'hébergement plus que flou " selon accord des 2 parties" .... Autrement dit aucune possibilité de réclamer le droit de visite en cas de non présentation d'enfant !
Ne mentionnant aucun fonctionnement clair de mode d'hébergemet, je peux encore à ce jour aller pleurer auprès de la police en cas de refus de visite de la petite chez moi. JE N'AI PAS LE MOINDRE RECOURS !
J'ai perdu ma fille, j'ai perdu tout espoir d'un jour encore pouvoir prendre soin d'elle.
La seule chose que j'attends aujourd'hui c'est d'arriver au moment où je viendrai me tirer une balle dans la tête sous les fenêtres de ta salle d'audience juge.
En espérant que par ce geste la justice prenne enfin en compte l'aliénation parentale, de la manipulation et de l'emprise.
Pour que d'autres parents privés de leurs enfants puissent obtenir l'écoute de la justice, des enquêtes dignes de ce nom et un jugement honnête.
Je n'ai plus rien à perdre juge, celle pour laquelle je vivais tu me l'as enlevée.
Ce jour-là tu as fait gagner la violence, les menaces, l'aliénation parentale.
Tu as fait un heureux .
Veux-tu seulement savoir comment se sent ma fille aujourd'hui?
Non, je sais, ni elle ni moi ne t'intéressont.
Nous resterons à tout jamais un numéro de dossier dans l'armoire des affaires classées.
La vie de mon enfant ne fait que commencer ....
La mienne va s'éteindre.
Tribunal de la Famille de Liège. 8 ième Chambre -